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Né en 1921 à Saint-Dié, Robert Dégrange partage son enfance entre Chaudeney-sur-Moselle et sa ville natale. Quand éclate la 2ème Guerre mondiale il sʼengage dans lʼarmée dʼAfrique et cʼest comme chef de char du Sherman « Bayard » quʼil participe à la libération de la France. Après un terrible baptême du feu en Alsace, il met fin en Allemagne à lʼagonie dʼune folie…
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Après une enfance passée entre Saint-Dié (Vosges) et Chaudeney-sur-Moselle près de Toul (Meurthe-et-Moselle), dont les souvenirs lui reviennent en mémoire, Robert Dégrange évoque son adolescence aux portes de la guerre. En 1939, non mobilisable, il remplace les hommes partis sur les frontières d’un drôle de conflit qui ne dit pas son nom. L’invasion allemande le jette sur les routes de l’exode vers le sud, à l’appel d’une armée qui doit se reconstituer. Il apprend l’Armistice à Villefranche-de-Rouergue et rentre dans une Saint-Dié occupée. Il supporte trois mois l’humiliante occupation et décide de résister en s’engageant dans les Chasseurs de l’armée d’Afrique, au Maroc, qu’il a rejoints en clandestin. La singulière Armée d’Armistice africaine périt dans le sang du débarquement américain du 8 novembre 1942. L’embryon d’une armée de reconquête nationale lui assigne la mission de diriger l’un des milliers de Sherman que les Etats-Unis débarquent dans les cales des LCD. C’est à bord du Bayard qu’il va participer à la libération de la France depuis la plage de Cavalaire, baptisée des larmes d’un jeune Français dont l’engagement prend alors tout son sens. C’est dans ses Vosges natales qu’il rencontre réellement la guerre et son passage dans une Saint-Dié qu’il croit épargnée est empreint d’une émotion indescriptible. Hélas, son passé est détruit et sa famille introuvable... Il poursuit son épopée sans que la rage ne l’emporte sur le poids de ses responsabilités de « meneur d’hommes ». A-t-il réellement vu la guerre avant les murs de Jebsheim ? Celle-ci se révèle en effet dans toute son horreur et la perte de son premier équipier est une déchirure. Pourtant ces heures sombres vont s’éterniser de l’Alsace à l’Autriche, de Scheibenhardt à Bregenz en passant par Stuttgart, dont le récit de la libération est haletant…
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